mardi 6 octobre 2015

7 octobre : Mémoire obligatoire*** de Notre-Dame du Rosaire

« Par le Rosaire, on peut tout obtenir. Selon une gracieuse comparaison, c'est une longue chaîne qui relie le Ciel et la terre : une des extrémités est entre nos mains et l'autre dans celles de la Sainte Vierge » (Petite Thérèse). Tant que le Rosaire sera récité, Dieu ne pourra abandonner le monde, car cette prière est puissante sur son cœur. Elle est comme le levain qui peut régénérer la terre. La douce Reine du Ciel ne peut oublier ses enfants qui, sans cesse, chantent ses louanges. Il n'y a pas de prière qui soit plus agréable à Dieu que le Rosaire. Aussi l'Eglise nous invite-t-elle à aller le réciter chaque soir, en ce mois d'octobre, devant Jésus réellement présent et exposé sur l'autel. Le mois d'octobre est là. Avec lui l'Eglise appelle ses enfants pour qu'ils récitent en commun les belles prières du Rosaire. Le soir, au moment où la nature fatiguée va s'endormir, les cœurs semblent reprendre une nouvelle énergie pour célébrer les louanges de la Reine du Ciel.


 

 

La fête de Notre-Dame du Rosaire fut instituée par Sa Sainteté le Pape Saint Pie V en la fête de "Notre-Dame de la Victoire" (1572) au Premier Dimanche d'Octobre, en action de grâces pour la Victoire de Lépante où, à l'entrée du golfe de Corinthe, la flotte chrétienne fournie par le Saint-Siège, l'Espagne, Venise, la Savoie, Mantoue, Ferrare, Gênes et Lucques, sous le commandement de Don Juan d'Autriche, avait écrasé la flotte turque d'Ali Pacha (7 octobre 1571). C'est à cette occasion qu'on ajouta aux litanies de la Sainte Vierge l'invocation "Secours des Chrétiens, priez pour nous !". Grégoire XIII qui attribuait la victoire de Lépante aux processions faites à Rome par les confréries du Saint-Rosaire, changea la fête de "Notre-Dame de la Victoire" en celle du "Saint Rosaire" et la fixa au Premier Dimanche d'Octobre (1573) ; elle ne fut alors obligatoire que pour les églises romaines qui possédaient une chapelle ou une confrérie du Saint-Rosaire. Clément X concéda cette fête à l'Espagne (1671) avant que Clément XI l'étendît à l'Eglise universelle et l'élevât au rit double-majeur (1716), célébrée le jour de l'octave de la Solennité de l'Assomption, à la suite de la victoire de Peterwaradin que le prince Eugène de Savoie avait remportée sur les Turcs (5 août 1716). Léon XIII en fit une fête de seconde classe et adopta l'office et le propre de la messe en usage chez les Dominicains (1887). Il ajouta aux Litanies de Lorette l'invocation "Reine du Très Saint Rosaire". Saint Pie X fixa la fête au 7 octobre (1913).
 
 
 
 
• TEXTES LITURGIQUES (BEATÆ MARIÆ VIRGINIS A ROSARIO)

- Actes 1, 12-14 : Persévérer tous ensemble dans la prière avec la Vierge Marie
- Luc 1, 46 : Mon âme exalte le Seigneur ! Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur
- Luc 1, 26-38 : Annonciation de l’Archange Gabriel à la Vierge Marie

jeudi 1 octobre 2015

2 octobre : Mémoire obligatoire des Saints Anges Gardiens

Le 2 Octobre, la Liturgie de l'Église nous invite à faire mémoire de nos Saints Anges Gardiens. C'est une Vérité de Foi que les Anges, tout bienheureux qu'ils sont, reçoivent une mission de Dieu auprès des hommes. Les paroles de Notre-Seigneur, l'enseignement des Docteurs et des Saints, l'autorité de l'Église, ne nous permettent pas d'en douter. Si les démons, en légions innombrables, rôdent autour de nous comme des lions prêts à nous dévorer (cf : 1 Pierre 5, 8), il est consolant pour nous de songer que Dieu nous a donné des défenseurs plus nombreux et plus puissants que les démons. Les Anges nous préservent d'une foule de maux et de dangers, ils éloignent de nous les occasions du péché, ils nous inspirent de saintes pensées et nous portent à la vertu, nous soutiennent dans les tentations, nous fortifient dans nos faiblesses, nous animent dans nos découragements, nous consolent dans nos afflictions. Ils combattent avec nous contre le démon et nous prémunissent contre ses pièges. « Ah ! mes frères, si nous avions la pensée, lorsque nous venons à l’église, que nos anges marchent devant nous, avec quel respect n’y viendrions-nous pas !... Avec quelle modestie nous assisterions à la Sainte Messe en pensant que nous sommes à côté d’un ange gardien prosterné devant le Dieu de toute grandeur ! » (St Curé d'Ars)

 


     
 
Il nous est doux, chaque année, de voir arriver (après les Sts Archanges au 29/09, NDLR) la fête des saints Anges gardiens, car elle nous donne une occasion toute particulière de dire un mot sur la dignité, les fonctions, le crédit de nos bons Anges, sur les services qu'ils nous rendent et sur nos devoirs envers eux. C'est en nous pénétrant bien de tout cela, au moins une fois dans l'année, que nous comprendrons mieux ce que nous valons aux yeux de Dieu et combien le ciel est beau, puisque, pour nous y conduire à travers les orages de la vie, Dieu donne à chacun de nous, en la personne de notre Ange gardien, un pilote habile, un défenseur invincible, un ami tendre et fidèle. Hélas ! que de chrétiens oublient que Dieu les aime au point qu'il leur a donné un Ange, au moment de leur naissance, pour les garder, les préserver de tout mal, les diriger dans les difficultés et les tourments de la vie, les guérir, les sauver ! Oui, Dieu a voulu qu'un Ange soit continuellement à notre service, un Ange de son beau paradis, un Ange pour nous servir de trait d'union entre Sa Majesté et notre petitesse, pour nous couvrir de ses grandeurs et de sa gloire en ce monde où tout est misérable et vil. Quel honneur divin en notre faveur ! Comme saint Jérôme a raison de s'écrier : « Quelle est donc la dignité des âmes, puisque chacune d'elles reçoit à son entrée dans la vie un Ange chargé par Dieu lui-même de veiller à sa garde ? ». « Nos Anges gardiens, dit saint Bernard, nous aident et nous protègent dans toutes les positions, toutes les circonstances de notre vie. Ils travaillent à notre salut avec une sollicitude active, infatigable, que rien ne peut décourager. Ils le font en nous montrant la voie à suivre, en écartant les obstacles, en combattant avec nous, en nous fortifiant dans les dangers ». « Ils portent au pied du trône de Dieu, ajoute Bossuet, nos prières, nos bonnes œuvres, nos désirs, nos pensées, et surtout nos larmes, notre repentir, nos souffrances endurées pour l'amour de Dieu avec humilité et patience. » Enfin, quand la mort arrive, dans ces derniers combats où va se décider notre sort éternel, enseignent les théologiens, ils redoublent de vigilance pour réprimer la fureur des démons, pour ramener dans notre cœur abattu l'esprit de componction, de pénitence et de ferveur. La mission des Anges gardiens se continue même au delà du tombeau. Ils nous visitent en purgatoire, ils nous consolent, ils nous rendent plus douce l'espérance de jouir bientôt des délices du ciel, ils obtiennent des suffrages en notre faveur, ils négocient auprès de Dieu la grande affaire de notre délivrance.

Quelle récompense est digne de tant de bienfaits, et comment ne pas aimer les bons Anges ? Nous les aimerons et nous reconnaîtrons dignement leurs services si nous contribuons, selon notre pouvoir, à l'accroissement du culte de ces célestes protecteurs, si nous nous efforçons surtout à leur rendre amour pour amour. Oh ! respectons toujours leurs chastes regards ; ne les forçons point à rougir de notre conduite ou à fuir loin de notre âme, couverte de la lèpre du péché. Comme la mauvaise odeur chasse les colombes, et la fumée les abeilles, ainsi le péché fait fuir les bons Anges. Ayons une confiance sans bornes en leur protection, car ils sont puissants, prudents et fidèles. Invoquons-les souvent et suivons leurs saintes inspirations. Ne passons jamais un jour sans réciter pieusement cette petite prière à notre bon Ange : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien et à qui j'ai été confié par la Bonté divine, éclairez-moi, défendez-moi, conduisez-moi et dirigez-moi ». Le souverain Pontife Pie VI (bref du 2 octobre 1795) a accordé à tous les fidèles : I° une indulgence de 100 jours, chaque fois que, de cœur au moins contrit et avec dévotion, ils réciteront cette prière ; 2° une indulgence plénière, en la fête des saints Anges gardiens, à ceux qui l'auront récitée, matin et soir, toute l'année, pourvu que, confessés et communiés, ils visitent en ce jour une église ou un oratoire public et y prient pour le Souverain Pontife ; 3° enfin, une indulgence plénière à l'article de la mort (bref du 11 juin 1796). Ayons donc à cœur de propager le culte des saints Anges gardiens, et honorons-les par notre piété. Quand la mort, déployant sur nous ses ailes funèbres, après une lutte cruelle, aura imprimé le cachet de sa victoire sur notre corps, notre bon Ange gardien lui-même prendra notre âme et la portera dans les cieux, où nous jouirons à jamais, avec lui, avec tous les Anges et les saints, de l'éternelle félicité.

P. Angély - Extrait de la revue "L'Ange Gardien" n°6 - Octobre 1899
 




• TEXTES LITURGIQUES (SS. ANGELORUM CUSTODUM)

Exode 23, 20-23 : J’enverrais mon ange pour qu’il marche devant toi
Psaume 91, 1 : Sous les ailes divines
Matthieu 18, 1-10 : Leurs anges voient la face de mon Père

dimanche 13 septembre 2015

Croix Glorieuse

Bonne fête de la Croix Glorieuse..
Notre Seigneur a été élevé sur le bois de la Croix...Comme Marie tournons notre regard vers cette Croix, folie pour les uns et Joie pour nous...
Victoire tu regneras...
Au Croix tu nous sauveras...

En union de prière avec nos sœurs et frères de Dozulé...
Prions : Daigne, Seigneur, répandre ta Grâce en nos âmes, afin qu'ayant connu par le message de l'Ange, l'Incarnation du Christ ton Fils, nous arrivions par sa Passion et par sa Croix à la Gloire de la Résurrection, par le Christ notre Seigneur. Amen.

samedi 5 septembre 2015

Neuvaine à Marie Enfant-9-17/09

Neuvaine à Marie Enfant



1. O Marie, Sainte Enfant issue de la lignée royale de David, ô Céleste Reine des Anges, ô Mère de la grâce et de l'amour, je Vous salue avec toute affection de mon cœur. Obtenez-moi d'aimer le Seigneur Dieu avec une généreuse fidélité chaque jour de ma vie et obtenez-moi une tendre dévotion envers Vous qui êtes la première-née de l'amour divin.
 
Je Vous salue Marie...

2. O Marie, Céleste Enfant, Blanche Colombe, qui êtes venue belle et Immaculée en ce monde, mon âme exulte quand elle se trouve en Votre présence, car Vous êtes le véritable prodige de la Sagesse et de la Bonté de Dieu, aidez-moi à garder jalousement, et au prix de n'importe quel sacrifice, la vertu angélique de la sainte pureté.
 
Je Vous salue Marie...
 
3. Salut Marie, ô Gracieuse et Sainte Enfant, véritable Paradis de délices spirituels, le jour de l'Incarnation a été planté en Vous le vrai Arbre de Vie, Jésus, le Sauveur du monde. Confiant en Votre Amour, aidez-moi à fuir et à détester les fruits empoisonnés des vanités et des plaisirs de ce monde. Inspirez-moi les pensées, les sentiments et la vertu de Votre divin Fils, qui sont les plus doux fruit de la vie éternelle.
 
Je Vous salue Marie...
 
4. Réjouissez-Vous, ô Marie, merveilleuse Enfant, jardin clos, impénétrable aux créatures, ouvert seulement à l'Epoux céleste qui se plaît à se reposer parmi les fleurs odorantes de vos grandes vertus. O Lys du paradis, merveilleux exemple de la vie humble et cachée, faites que l'Epoux céleste trouve toujours ouverte la porte de mon cœur pour les visites amoureuses de Sa grâce et de ses amoureuses inspirations.
 
Je Vous salue Marie...

5. O Marie, Sainte Enfant, Aurore Mystique, heureuse Porte du ciel, en Vous se confie et espère mon âme. Combien est profonde ma tiédeur pour le service de Dieu et qu'il est grand le danger de me damner ! O ma puissante Avocate, de Votre petit berceau, étendez Votre main bénie afin de me sortir de cette pénible léthargie, soutenez-moi sur les chemins de la vie et faites que je serve le Seigneur avec une grande ferveur et une grande persévérance jusqu'à ma mort, pour pouvoir obtenir la couronne éternelle.
 
Je Vous salue Marie...
 
(Indulgence partielle une fois par jour. Approbation ecclésiastique)